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Aquiceara - Le blog

Photos, vidéos et récits de voyages et d'ailleurs et d'autres choses....

Hépatite C – Compte-rendu de neuf mois de bithérapie

Mercredi 5 septembre 2007.

Rendez-vous avec le gastro-entérologue pour faire le point sur ma bithérapie, commencée le 5 décembre 2006. D’un commun accord, nous décidons que je peux arrêter dès ce soir, après la dernière prise de Ribavirine.

Petit retour en arrière. En juillet 2001, j’apprends que j’ai une hépatite C. Peu avant, j’ai eu la maladie de la griffe du chat, soignée rapidement et sans problème. C’est lors de la prise de sang de contrôle qu'on se rend compte que j’ai une hépatite.

Où et comment ai-je attrapé ce virus ? Aucune idée. Surtout, j’ignore totalement depuis quand je l’ai. Cinq ans ? Dix ans ? Vingt ans ? Peu importe. Il s’agit d’une hépatite C de génotype 1A. Si elle n’est pas traitée, elle risque, au bout d’un certain nombre d’années, d’évoluer en cirrhose, voire en cancer du foie. S’agissant d’une forme peu virulente, paraît-il, le risque est peu élevé, mais il ne doit pas être négligé.

Donc, depuis 2001, je suis suivi par un gastro-entérologue. Jusqu’en 2004, la situation est stationnaire. Je fais des prises de sang à intervalles réguliers. Les transaminases et les gamma GT évoluent extrêmement peu et il n’y a pas urgence à traiter. De plus, j’ai cessé toute consommation d’alcool en 2005. Je ne suis de toute façon pas un buveur, mais en France, personne ne l’est, c’est bien connu. Tout au plus un petit verre de vin à table…

Mis à part le tabagisme, j'ai une assez bonne hygiène de vie. Alimentation équilibrée avec fruits et légumes, féculents, peu de viande, du poisson, pas de friture. Quant à l’alcool, je buvais effectivement un verre de vin à chaque repas et un ou deux apéritifs le week-end. Sinon, je fais à peu près tous les jours entre une demi-heure et une heure de marche ou de vélo.

Avant de découvrir que je suis atteint de l’hépatite C, que sais-je de cette maladie ? À peu près rien, si ce n’est que c’est une maladie grave. Un ami l’a eue dans les années 70 à une période, assez brève heureusement, où il a pris de l’héroïne. Cependant, je crois alors que c’est une sorte de maladie du foie déclenchée par des substances toxiques comme les opiacées. C’est début 2001 que j’en entends vraiment parler, lorsqu’un autre ami m’apprend qu’il doit subir une bithérapie. Il a contracté la maladie à Madagascar, lors d’un séjour à l’hôpital où il a reçu une injection avec une aiguille sans doute pas irréprochable. Contrairement à moi, il est réellement malade et doit réagir sans plus attendre. Ce qu’il fait, et au bout d’un an, il est guéri. Le traitement est assez pénible, surtout les deux ou trois premiers mois. Irritabilité, maux de tête, fatigue… Au fil des mois, je constate aussi que son caractère a beaucoup changé : particulièrement taciturne auparavant, il est devenu complètement extraverti !

Retour à mon cas. À l’automne 2005, le gastro-entérologue me propose de participer à un panel expérimental. Il s’agit d’essayer un nouveau traitement où la prise d’Interféron s’effectue une fois par mois au lieu d’une fois par semaine. Sur dix personnes, sept doivent bénéficier du nouveau traitement et trois du traitement actuel. L’ennui, c’est que les sept heureux gagnants doivent être tirés au sort. N’étant généralement pas chanceux dans les jeux de hasard, je préfère m’abstenir et attendre. De toute façon, il n’y a pas le feu. D’autre part, on doit en savoir plus en fin d’année sur les résultats de cette expérience.

Une nouvelle prise de sang pendant l’été montre que la situation s’est légèrement aggravée, bien qu’il n’y ait nullement urgence. Il est désormais question de commencer la bithérapie au printemps 2007. Rendez-vous est pris le 20 novembre pour faire le point.

 

20 novembre 2007.

Finalement, il s’avère que la nouvelle thérapie ne donne pas les résultats escomptés. Il va donc falloir passer par une injection hebdomadaire… Après quelques jours de réflexion, je décide d’en finir et d’entamer le traitement avant le printemps. Nouveau rendez-vous, donc, pour le 5 décembre.

Quelque part, je me sens soulagé. Depuis le temps que j’ai cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, ça commence à me peser. Je ne suis pas de ceux qui ont peur du médecin, et je pense être plutôt bon patient. Si on me prescrit un traitement, je le suis sans état d’âme.

En fait, ce qui me tracasse le plus, c’est de savoir comment ça va se passer. Si le traitement me met à plat, comment est-ce que je vais pouvoir travailler ? Traducteur indépendant souvent surbooké, il va me falloir lever le pied, ne rien laisser transparaître, etc. Je me vois mal dire à mes clients que je suis une bithérapie. Autant leur dire tout de suite que j'ai un pied dans la tombe. C’est d’ailleurs pour toutes ces raisons que j’ai attendu le plus possible, et aussi que j’ai décidé aujourd’hui de suivre le traitement afin d’être débarrassé.

 

Retour au 5 décembre 2007.

Arrivée à l’hôpital à 9 h 30. Entretien rapide avec le médecin, qui m’explique brièvement comment les choses vont se passer. Je me dirige ensuite vers une chambre, où une infirmière vient faire la prise de sang. Très sympa, elle aussi prend d’abord le temps de m’expliquer les choses. Tout est fait pour me mettre à l’aise. Ça tombe bien : elle va prélever… 17 flacons de sang !

Un peu plus tard, on vient me chercher pour la radio des poumons, puis retour à la chambre. Petit-déjeuner. Là encore, petites attentions : est-ce que je préfère le café comme ci ou comme ça ? Céréales, pain ou biscottes ?...

La matinée s’étire lentement. Finalement, vers midi et demi, on me délivre l’ordonnance pour aller chercher l’Interféron à la pharmacie de l’hôpital. De retour à la chambre, l’infirmière me dispense tous les conseils nécessaires pour faire l’injection : bien se laver les mains avant de commencer ; retirer le capuchon du réservoir et de l’aiguille ; enfoncer l’aiguille à l’extrémité du réservoir ; pincer la peau du ventre et bien enfoncer l’aiguille… Bref, un jeu d’enfant.

13 heures. Retour à la maison. Après déjeuner, comme il fait exceptionnellement doux pour la saison, balade en forêt. Je suis surpris de me sentir aussi bien. Ça ne va pas durer. De retour à la maison, les premiers symptômes commencent à se faire sentir. Je suis un peu frileux. J’éprouve constamment le besoin de m’étirer, mes articulations étant un peu douloureuses. En début de soirée, je ressens l’envie de m’allonger un peu. Finalement, réchauffé au bout d’un quart d’heure, je retourne me mettre devant l’ordinateur.

Le dîner se passe normalement, pas de perte d’appétit. Ensuite, je passe une bonne partie de la soirée devant l’ordinateur. Toujours pas vraiment dans mon assiette. Un peu fiévreux, courbatu et tendu à la fois. Très soif aussi. Je crois bien avoir bu trois litres d’eau dans la soirée ! Couché un peu avant minuit et extinction des feux peu après. Réveil à trois heures. J’ai oublié de couper le chauffage. Je me lève un quart d’heure, le temps d’avaler encore un ou deux verres d’eau.

 

Mercredi 6 décembre 2007

Je me réveille à 9 h 30, frais et dispos. Plus trace de courbatures, de fièvre, de frissons. Dormi comme un bébé. Marielle me dit que je semblais tendu dans mon sommeil. En tout cas, moi, je me sens bien.

Petit déjeuner et première prise de Ribavirine. Je me trompe et je prends un cachet au lieu de deux. Ce n’est qu’au déjeuner que je m’en aperçois. Tant pis.

Le déjeuner et l’après-midi se passent bien. Mangé normalement. Balade en forêt après déjeuner et une demi-heure de sieste au retour. Je passe la soirée sur l’ordinateur à bosser sur mon site de photos de Malaisie. Au lit à minuit. Un peu de lecture jusqu’à une heure et dodo.

 

Jeudi 7 décembre 2007

Bien dormi. Je me lève vers 7 heures, comme en temps normal. On doit venir nous livrer le nouveau sommier vers 7 h 30 ou 8 heures, je tiens à être debout à temps.

Petit-déjeuner et prise de deux comprimés – cette fois, je ne me plante pas – de Ribavirine.

Une petite traduction dans le courant de la matinée. Je bosse un peu sur le site. Vers 11 heures, coup de pompe. Je vais m’allonger et je dors comme un loir jusque vers midi et demi. Je me réveille avec un gros creux dans l’estomac et je mange de bon appétit.

Dans le courant de l’après-midi, petite sieste d’une demi-heure. Au dîner, Marielle me fait remarquer que j’ai tendance à manger moins depuis deux jours. Je n’ai jamais été gros mangeur, mais elle confirme ce que je soupçonnais. L’appétit est là, mais j’ai l’impression d’être plus vite rassasié. Au moins, pas de nausée ni de maux de tête comme je le craignais. On va voir comment les choses vont évoluer au cours des prochains jours.

 

Vendredi 8 décembre 2007

Mal dormi. Très tendu. J’ai éteint la lumière à 1 h 30 et un peu avant 7 heures, j’étais réveillé par l’orage. De l’orage un 8 décembre ! En plus, il fait de la tempête. Et ça ne fait qu’empirer au cours de la matinée. À 10 h 30, panne de courant jusque vers midi et demi. J’en profite pour me recoucher et, cette fois, je dors une bonne heure et demie.

Après déjeuner, nouvelle sieste, de deux heures à trois heures et demie. En fin d’après-midi, je me sens bien. J’espère seulement que je vais arriver à dormir normalement la nuit prochaine. Je vais prendre de la valériane et de l’aubépine, ça devrait m’éviter de me crisper pendant mon sommeil.

Je me rends compte qu’au moment de m’endormir, je respire très fort. Je dois faire un effort de volonté pour imposer à mon corps de se détendre, mais c’est à chaque fois de courte durée. Enfin, je n’en suis pas encore à souffrir d’insomnie et je m’endors tout de même vite.

 

Samedi 9 décembre 2007

Réveillé à six heures moins le quart. Bien dormi et, surtout, détendu. J’ai bien fait de prendre de la valériane avant de m’endormir. Ça a dû éviter les crispations. Je vais peut-être en prendre à intervalles réguliers dans la journée.

 

Dimanche 10 décembre 2007

Bien dormi. Moins longtemps que la nuit précédente, mais c’était plus normal. Pas de crispations pendant le sommeil. La journée se passe sans histoires.

Je reste stupéfait de la facilité avec laquelle les choses se passent. Aucun effet secondaire notable, surtout celui que je redoutais, la dépression. Sans être l’euphorie, ce qui m’inquiéterait tout autant, je me sens globalement de bonne humeur.

 

Lundi 11 décembre 2007

Marielle a dû me réveiller ce matin, parce que l’infirmière venait pour la prise de sang. Je dormais à poings fermés (mais pas crispés).

Je me suis injecté l’Interféron vers 8 heures. Il est maintenant près de 20 heures et je guette toujours les signes de fébrilité, de fièvre… à suivre !

Vers 17 heures, on me propose une traduction urgente. J’hésite un peu, mais comme je ne ressens toujours ni frilosité ni fièvre, j’accepte. En plus, aujourd’hui j’ai mis la dernière main à la traduction du site sur la Malaisie. Je ne suis plutôt content de ma journée !

J’ai aussi remarqué un petit effet secondaire de la Ribavirine. Environ trois quarts d’heure après la prise, j’ai froid aux extrémités et j’ai les joues glacées.  Ça dure approximativement une heure.

Je me couche vers minuit et demi. Extinction des feux un peu après une heure. Je suis sur le point de prendre de la valériane, mais finalement je renonce.

 

Mardi 12 décembre 2007

Réveillé vers huit heures et demie. Dormi comme un loir ! Finalement j’ai bien fait de ne pas prendre de valériane.

Je vais chercher les résultats de ma prise de sang après déjeuner. Je suis curieux de voir ce que ça donne.

En tout cas, je suis plus que jamais convaincu que toute la préparation effectuée jusqu’ici, entre l’arrêt de l’alcool, l'homéopathie, la phytothérapie et les huiles essentielles, a été déterminante.

 

Mercredi 13 décembre 2007

Dormi comme un loir. Extinction des feux un peu après une heure. Debout à neuf heures. Avant de m’endormir, j’ai failli prendre de la valériane parce que je me sentais un peu crispé à cause de la Ribavirine, mais j’ai laissé tomber. Finalement, il s’avère que ce n’était absolument pas nécessaire.

Aujourd’hui, je « fête » mon anniversaire. Enfin, quand je dis fêter…

 

Jeudi 14 décembre 2007

Faut-il préciser que j’ai dormi comme un loir ? À force, ça va devenir monotone. Hier, j’ai reçu les résultats de l’analyse de sang. Les taux de transaminases et de gamma GT ont chuté notablement après deux injections d’Interféron et une semaine de Ribavirine. Baisse la tête, mon p’tit gars, t’auras l’air d’un coureur !

J’ai pris rendez-vous chez l’homéopathe pour jeudi prochain. D’ici là, j’aurai aussi les résultats de la deuxième analyse.

Il me semble aussi que le refroidissement des extrémités après la prise de Ribavirine est moins net que les premiers jours. À suivre.

 

Vendredi 15 décembre 2007

Bien dormi. Prise de sang à 7 h 30. Bonne nouvelle, il n’est pas nécessaire de la faire à jeun. Journée sans histoires.

 

Samedi 16 décembre 2007

Mal dormi. Un peu crispé à cause de la Ribavirine. Ce soir je prendrai peut-être de la valériane.

 

Dimanche 17 décembre 2007

Dormi comme un loir et réveillé à 9 heures. Finalement, je n’ai pas eu besoin de prendre de valériane.

Ce matin, Interféron.

La journée s’est déroulée normalement. Petit coup de pompe vers 7 h du soir. Dormi un quart d’heure avant dîner.

Petit détail : depuis deux ou trois jours, j’ai remarqué un effet secondaire mineur. J’ai des démangeaisons… aux genoux. Rien de bien méchant, juste un peu agaçant. Je le ressens surtout un peu avant de m’endormir. J’espère simplement que ça ne va pas s’aggraver.

 

Lundi 18 décembre 2007

Debout à 7 h. Bien dormi. Journée très chargée côté boulot. Pas de problème.

Les démangeaisons ont disparu : en fait, je ne m’étais pas suffisamment hydraté les deux ou trois jours derniers.

 

Mardi 19 décembre 2007

Bien dormi. Debout 7 h. Le nouveau matelas a enfin été livré. Ça va être le paradis !

 

Mercredi 20 décembre 2007

Pas concluante, la première nuit. Pas réchauffé. Je me réveille à 3 heures. C’est la gastro-entérite !

Beaucoup de difficulté à avaler le petit-déjeuner.

Je passe la journée dans un semi-abrutissement. Énormément de boulot. Ça s’arrange tout de même au fil des heures. À midi, j’arrive à manger et à m’hydrater à peu près normalement. Par contre, à chaque fois que je fais un café, j’en bois deux ou trois gorgées et j’oublie le reste. Le soir, ça va mieux. Côté boulot, l’horizon se dégage, donc, moins de stress. J’arrive aussi à me réchauffer.

 

Jeudi 21 décembre 2007

Debout à 5 heures 30. Bien dormi. Un peu d’acidité d’estomac. Rennie… et c’est reparti !

Rien à signaler. Juste un peu de fatigue à cause de la surcharge de travail. Bien fait pour moi.

 

Vendredi 22 décembre 2007

Aujourd’hui, tout est revenu à la normale et la gastro-entérite n’est plus qu’un mauvais souvenir. En plus, à 15 heures j’ai rendu tous les projets et, en guise de cadeau de Noël, j’en ai accepté un gros qui va m’occuper un mois. Voyants au vert et moral au beau.

 

Samedi 23 décembre 2007

À partir d’aujourd’hui, l’injection d’Interféron, ce sera tous les samedis. Le premier mois, j’ai décalé d’un jour chaque semaine, puisque j’avais commencé un mardi. Comme j’avais pensé que l’injection aurait des effets secondaires beaucoup plus forts, je ne voulais pas que ça risque d’interférer avec le travail.

Finalement, avec l’injection d’aujourd’hui, je n’ai rien ressenti du tout, à part un coup de pompe après déjeuner. Une heure de sieste et terminé. Il est maintenant 22 heures et je me sens tout à fait en forme.

Depuis quelques jours, je remarque un effet secondaire mineur de la Ribavirine, en plus de la baisse de température temporaire dans les extrémités. J’éprouve comme des fourmillements à la périphérie du visage. Plus précisément, j’ai la sensation que les cheveux situés juste à la limite du front bougent ! En général, ça dure une petite heure puis ça passe. C’est surtout le soir que ça se produit. Le matin, j’ai aussi cette sensation, mais c’est moins net, sans doute parce que je ne prends que deux cachets au lieu de trois.

 

Mardi 26 décembre 2007

Aucun symptôme d’effet secondaire ces deux derniers jours. Bien dormi. Je n’ai plus ressenti les tensions musculaires ni les fourmillements qui s’étaient manifestés à quelques reprises. C’est peut-être parce que je n’ai rien fait de particulier et que je me suis beaucoup reposé.

Les seuls symptômes sont le refroidissement des extrémités et des joues après la prise de Ribavirine. Et encore, j’ai l’impression que c’est moins net.

 

Jeudi 28 décembre 2007

Je remarque que depuis le début du traitement, je suis un peu frileux alors que d’habitude je ne sens que rarement le froid. Il faut dire qu’il ne fait pas chaud en ce moment. En plus, l’air est très sec, et comme le traitement a tendance à assécher la peau, j’ai les lèvres un peu gercées, ce qui ne m’arrive pas non plus habituellement. Le soir, je remarque deux éruptions cutanées sur les doigts, que je prends d’abord pour des blessures faites par des échardes. Un peu de Mercurochrome et le tour est joué. Il est vrai que je me suis à peine assez hydraté aujourd’hui.

 

Vendredi 29 décembre 2007

Les éruptions cutanées d’hier ont disparu. Les sensations curieuses que j’avais au niveau des cheveux ces derniers temps semblent s’estomper après la prise de Ribavirine. De même que le refroidissement des extrémités.

 

Samedi 30 décembre 2007

Le redoux amorcé hier est confirmé. Aujourd’hui, il pleut. Enfin un peu d’humidité. Ce temps sec commençait à peser.

Injection d’Interféron ce matin. La journée se passe bien. Balade entre deux giboulées. Petite sieste.

 

Dimanche 31 décembre 2007

Dormi huit heures. La forme !

 

Lundi 1er janvier 2008

RAS

 

Mardi 2 janvier 2008

RAS

 

Mercredi 3 janvier 2008

Visite à l’hôpital et prise de sang. RAS. On continue le traitement comme ça. Maintenant, la prochaine prise de sang est pour le début février. Pour le reste, les symptômes de fourmillement ont disparu. Je dors bien. Je n’ai pas perdu de poids. Bref, tout baigne.

 

Jeudi 4 janvier 2008

RAS

 

Vendredi 5 janvier 2008

RAS

 

Samedi 6 janvier 2008

Levé à six heures. Comme j’ai lu tard, je n’ai dormi que quatre heures et je retourne me coucher de dix heures à midi après l’injection. Coup de barre dans l’après-midi et je retourne dormir de cinq heures à sept heures. Sinon, rien de spécial, tout va bien.

 

Dimanche 7 janvier 2008

Dormi comme un loir.

 

Lundi 8 janvier 2008

RAS

 

Mardi 9 janvier 2008

Debout à neuf heures. Qu’est-ce que je roupille en ce moment !

 

Mercredi 10 janvier 2008

RAS

 

Jeudi 11 janvier 2008

RAS

 

Vendredi 12 janvier 2008

RAS. Je cesse alors de tenir ce journal, qui semble voué à devenir monotone…

En réalité, la situation, ou plutôt les symptômes continuent à évoluer. Les démangeaisons aux genoux des premiers jours ont disparu définitivement, mais elles sont remplacées par d’autres problèmes cutanés. À partir du printemps, des éruptions eczémateuses commencent à se manifester dans le dos et sur la cuisse. Le médecin me prescrit des pommades, mais à peine les éruptions ont-elle disparu qu’elles reparaissent. Curieusement, elles reparaissent toujours aux mêmes endroits. Au moins, c’est pratique : pas besoin de les chercher, on sait où elles sont !

Plus généralement, j’ai la peau très sèche et quelques démangeaisons au visage, en particulier lorsque je viens de me coucher. C’est un peu agaçant, mais ça ne dure pas. Mes cheveux sont fragilisés : habituellement frisés, ils sont devenus raides et très fins.

Autre problème : la peau tend à gercer et à éclater au bout des doigts. Comme je passe mes journées à taper sur un clavier, inutile de dire que c’est particulièrement gênant. J’y remédie au moyen de pansements spéciaux, d’ailleurs assez efficaces.

De même, je remarque qu’au fil des semaines, j’ai tendance à perdre un peu l’appétit. Rien de dramatique, mais je dois tout de même me forcer un peu. Ce qui est plus ennuyeux, c’est que j'ai la langue et les gencives qui deviennent très sensibles. Moi qui adore la cuisine épicée, je ne supporte plus les plats même légèrement poivrés. Quant aux salades, le vinaigre me met à la torture. En même temps, j’ai l’impression d’avoir la langue en carton. Ceux qui ont subi ce genre de thérapie me comprennent, je suppose. Quant aux autres, s’ils ne comprennent pas, tant mieux : ils ne connaissent pas leur bonheur !

Les problèmes d’endormissement des premiers soirs ont disparu très vite. D’ailleurs, je dors comme un loir. Cela m’aide certainement beaucoup à supporter le traitement.

Au bout de trois ou quatre mois, je remarque néanmoins qu’il commence à me peser vraiment. L’irritabilité s’installe peu à peu, du moins le samedi, c’est-à-dire le jour où je m’injecte l’Interféron. Du coup, j’évite les sorties et les rencontres. Bien entendu, ce n’est pas régulier. Certains samedis, tout se passe très bien ; d’autres sont plus difficiles. En fait, je me sens surtout de plus en plus fatigué ce jour-là et j’évite de faire quoi que ce soit d’important.

Avant de commencer le traitement, je craignais d’être fatigué en permanence, de ne pas pouvoir travailler, etc. Paradoxalement, c’est tout le contraire qui se produit. Si j’ai une grosse baisse de forme le samedi après l’injection d’Interféron, je suis extrêmement en forme le reste du temps, du moins intellectuellement. En fait, c’est le cerveau qui mobilise plus que jamais toute l’énergie disponible. Quand je dis ça à mes proches, évidemment, ça ricane : « Ah bon, parce que d’habitude, ce n’est pas le cas ? ». Physiquement, je suis de plus en plus frileux. Comble de malchance, nous avons un été pourri et je ne me sens vraiment bien qu’à partir de 25° à l’ombre.

En juin, je revois le gastro-entérologue. Il m’informe que les résultats des prises de sang sont négatifs depuis mars, mais conseille de poursuivre le traitement jusqu’au bout pour éviter les risques de récidive. Très compréhensif, il me propose néanmoins d’arrêter si vraiment je ne supporte plus le traitement. Je décide de continuer quand même, au moins jusqu’à notre prochain rendez-vous à la fin de l’été.

Au cours des deux mois qui suivent, j’essaie de prendre mon mal en patience. Désormais, je m’injecte l’Interféron le vendredi soir au lieu du samedi matin. Au moins, même si je ne suis pas dans une forme éblouissante le samedi, je passe un week-end à peu près normal. Cependant, je me rends bien compte que le traitement me pèse de plus en plus. D’abord, j’ai tout le temps froid, ce qui est complètement inédit pour moi. Je me fais l’effet d’être un petit vieux quand je dois mettre un gilet par-dessus mon tee-shirt alors qu’il fait 22° dehors ! Ensuite, je suis constamment en train de me faire violence pour ne pas exploser, tellement je me sens irritable. Au total, le traitement dure 48 semaines. Je suis au milieu de la 40e lorsque je retourne chez le gastro-entérologue.

Ce qui nous ramène au mercredi 5 septembre 2007. En sortant de l’hôpital, je me demande si je ne vais pas regretter ma décision tout compte fait, mais l’hésitation est de courte durée. De plus, il fait très beau et je sais que ma prise de Ribavirine de ce soir sera la dernière.

Jeudi 6 septembre 2008

Ce matin, au moment de prendre le petit-déjeuner, je jette un coup d’œil machinal vers le buffet où se trouve le pot de Ribavirine. Hé non ! Fini !

La journée se déroule normalement et je ne remarque pas de différence particulière. Cependant, ma perception des choses est un peu faussée par le hasard, qui a voulu que ce matin je n’ai quasiment rien à faire. En une demi-heure, le travail de la journée est terminé et je consacre le reste du temps à retoucher des photos. Du coup, je suis aussi plus détendu. Et il fait relativement beau, ce qui ne gâche rien. En fin d’après-midi, visite inopinée d’un couple d’amis que nous n’avons pas vus depuis quatre ans. Ils ne repartent que le lendemain. Nous passons la moitié de la nuit à évoquer des souvenirs, à rigoler, à refaire le monde… Qu’est-ce que ça fait du bien d’oublier la vie monacale des derniers mois ! D’ailleurs, l’irritabilité qui me pesait tant les derniers mois a totalement disparu. J’ai l’impression que ce traitement a été un mirage.

Je savais qu’on récupérait très vite à la fin du traitement, mais pas que c’était aussi rapide. C’est vraiment spectaculaire. Depuis jeudi, Marielle a même un peu de mal à s’y faire : je suis tout le temps en tee-shirt, alors que depuis plusieurs mois que je devais constamment mettre un gilet. Et surtout, je suis détendu, de bonne humeur, et je mange d’un meilleur appétit. Sur ce plan, autre effet spectaculaire de l’arrêt du traitement : je remets du poivre dans mes plats. D’ailleurs, tout a du goût. J’ai l’impression d’une renaissance.

Voilà donc où j’en suis moins d’une semaine après l’arrêt du traitement. Je craignais de me sentir déprimé. En fait, c’est tout le contraire. Non que je me sente euphorique, mais je suis simplement détendu. Du coup, retour de l’appétit et disparition de la sensation de froid. Les problèmes de peau n’ont pas encore disparu. Si l’Interféron est éliminé de l’organisme rapidement, les effets secondaires de la Ribavirine sont beaucoup plus longs à disparaître. D’ailleurs, j’ai encore quelques problèmes d’eczéma, mais j’ai confiance et je pense qu’eux aussi vont disparaître bientôt. Pour sabler le champagne, il va falloir patienter jusqu’en mars, mais c’est le cadet de mes soucis.

 

Bilan

Il est encore un peu tôt pour un bilan définitif, mais il me semble intéressant d’établir un premier bilan « à chaud ».

Mon sentiment au terme de ces 40 semaines est avant tout le soulagement. Paradoxalement, ce soulagement ne réside pas tant dans l'élimination du virus que dans le fait de ne plus devoir m’intoxiquer avec une médication particulièrement lourde. Plusieurs mois seront nécessaires pour éliminer toutes ces toxines.

Quoi qu’il en soit, le traitement a été très efficace, les résultats des prises de sang étant négatifs dès la douzième semaine. Deux raisons à cela : premièrement, lorsque j’ai commencé, mon taux de contamination par le virus n’était pas très élevé ; deuxièmement, j’ai suivi le traitement à la lettre et j’avais une bonne hygiène de vie (alimentation, activité physique, phytothérapie, etc.) depuis plusieurs années. En réalité, j’aurais probablement pu attendre encore longtemps avant qu’il ne devienne urgent d’agir.

Le suivi médical a été excellent. Le gastro-entérologue est un spécialiste qui se tient constamment informé de l’évolution de sa discipline, mais il est surtout profondément humain. Dans le cas d’un traitement aussi lourd que celui-ci, c’est un facteur appréciable. On peut lui téléphoner à n’importe quel moment, il prend personnellement la communication et prend le temps qu’il faut pour s’entretenir avec son patient. Je ne suis pas sûr que ce soit une pratique si répandue.

Pourtant, si on m’annonçait aujourd’hui que je suis atteint de l’hépatite C mais qu’il n’y a pas urgence à traiter, comme c’était mon cas en 2001 – et même il y a un an avant de commencer le traitement, je crois que j’y réfléchirais à deux fois.

En 2001, comme je l’ai écrit plus haut, je ne sais pas grand-chose de cette maladie. Les dépistages ne font que commencer. Nous sommes 600 000 à être atteints en France, paraît-il, dont un tiers n’a pas été dépisté. En 2007, les personnes atteintes par l’hépatite C seraient au nombre de 800 000, une proportion identique ne se sachant pas atteinte.

Quoi qu’il en soit, à cette époque, j’apprends qu’il existe une bithérapie. Par coïncidence, un ami m’apprend justement qu’il est contaminé et qu’il va suivre ce traitement. C’est ce qu’il fait pendant un an, période qui s’avère très difficile pour lui, comme je peux le constater.

Comme il n’y a pas urgence à traiter dans mon cas et que des recherches sont en cours en vue de rendre le traitement plus facile à supporter, je décide d’attendre. De 2001 à 2006, je suis suivi régulièrement par le gastro-entérologue. Je fais des prises de sang régulièrement. La situation évolue lentement, il n’y a strictement rien d’alarmant quand je décide de commencer le traitement. Si je saute le pas, comme nous l’avons vu plus haut, c’est parce que j’ai envie d’en finir une fois pour toutes.

Pendant la période de 2001 à 2006, je cesse quasiment de consommer de l’alcool, m’autorisant au plus un verre de vin par week-end. Parallèlement, je prends des tisanes et des herbes médicinales pour le foie pendant toute cette période. Je prends également de la spiruline pendant tout le traitement et je continue depuis. Elle m’a considérablement aidé à supporter la fatigue pendant toute cette période. J’utilise aussi des huiles essentielles, également pour renforcer le système immunitaire et lutter contre les affections virales et bactériennes. Enfin, j’applique les 3 règles d’or : 1) boire au moins 2 litres d’eau par jour ; 2) boire au moins 2 litres d’eau par jour ; 3) boire au moins 2 litres d’eau par jour…

À vrai dire, quand je décide de suivre le traitement à l’Interféron et à la Ribavirine, je ne suis pas encore convaincu des bienfaits des huiles essentielles et de la phytothérapie. Rétrospectivement, je me rends compte que j’ai été en quelque sorte conditionné pendant la période de 2001 à 2006 à penser que la bithérapie Interféron/Ribavirine était la seule issue.

Pourtant, si je pouvais revenir en arrière, je crois aujourd’hui que je ne suivrais pas cette bithérapie, ou seulement en cas d’extrême urgence. J’opterais plutôt pour le plan B, à savoir : 1) une bonne hygiène de vie, évidemment, avec abstinence totale d’alcool ; 2) phytothérapie, homéopathie ou huiles essentielles, voire une combinaison de ces thérapies.

Evidemment, ces propos n’engagent que moi. Si le médecin a déterminé qu’il s’agit d’une hépatite d’un génotype différent, donc plus dangereuse, ou plus évoluée, il va sans dire que le traitement à l’Interféron est particulièrement efficace.

 

Novembre 2010

Voici trois ans que j’ai écrit ce qui précède. Pas de récidive ni de séquelles. Les effets secondaires après l’arrêt du traitement, principalement des picotements au niveau de l’abdomen et dans le dos, n’ont duré que quelques semaines.

Pendant de nombreux mois j’ai eu très envie de fruits et de légumes verts. De toute évidence, mon organisme réclamait une nourriture saine !

Il a tout de même fallu approximativement un an pour que je récupère ma masse musculaire et mon poids normaux. Idem pour les cheveux. Quand je me revois en photo à la fin de l’été 2007, je vois bien à quel point ce traitement était dur.

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P
Merci Margaret de m'avoir montré le moyen de me débarrasser de l'HÉPATITE qui dérange ma vie depuis des années. Dr. Iyebiye est en effet une bénédiction pour nous. Je l'ai contacté pour obtenir de l'aide comme vous l'avez demandé et après avoir pris ses médicaments pendant 3 semaines, j'ai été guéri. J'ai fait des séries de texte et tout est négatif. Ce qui veut dire que je suis libre. Merci beaucoup Dr. Iyabiye. Et pour ceux qui auraient besoin de son aide, vous pouvez l'atteindre à travers: iyabiyehealinghome@gmail.com phone / whatsapp; +2348072229413
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B
L'HÉPATITE n'est plus une menace pour l'homme, contactez Dr. Iyabiye pour une guérison totale. Je suis un témoin de son excellent travail. J'ai vécu avec l'hépatite B pendant 15 ans jusqu'en janvier de cette année quand je suis tombé sur une dame qui a été traitée par le Dr Iyabiye, elle m'a donné son contact et je l'ai contacté et il m'a guéri. Atteignez-le par: iyabiyehealinghome@gmail.com ou WhatsApp et appel téléphonique: +2348072229413
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M
Bonjour,<br /> C'est marrant, je m'appelle Marielle, comme votre femme. Moins marrant, j'ai aussi une hépatite C. J'ai fait le même traitement en 2012, de 6 mois seulement car les effets secondaires ont été très<br /> dur et le virus est toujours présent.<br /> Bonne chance a vous, j'ai bien aimé votre blog. On est en juillet 2014, je vis au Texas et je me demande si je dois essayer le nouveau traitement. De toute façon je dois attendre car c'est très<br /> cher ici.
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B
Bonjour Gilles,je suis très contente que vous m'ayez répondu,je vous en remercie.Je me doutais un peu de votre réponse n'étant pas médecin il n'est pas facile de donner des conseils.J'avais parlé à<br /> mon gastro de spiruline et vitamine C,pour la vit C il était d'accord il ne connaissait pas la spiruline!!!!!!!!!eux c'est plutot la médecine chimique.<br /> J'ai tapé spiruline mais il y en tellement laquelle prendre?désolée de vous importuner encore.Je suis très contente d'avoir terminé mon ttt j'attend maintenant avec impatience la prise de sang de<br /> controle dans 3 mois mais je suis confiante,la forme revient peu à peu.<br /> Je vous souhaite une bonne journée.<br /> Amicalement<br /> Jacqueline
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A
<br /> <br /> Rhôôô, un médecin qui ne connaît pas la spiruline, passe encore, mais a-t-il seulement entendu parler de Google ?<br /> Plus sérieusement, de la spiruline, on en trouve dans n'importe quelle boutique de produits bio. Nous l'achetons sur BioVea, ou un nom comme ça, mais franchement ça n'a guère d'importance. De la<br /> spiruline, c'est de la spiruline. Le plus pratique, c'est en comprimés. Ils sont généralement dosés entre 300 et 500 mg.<br /> Les deux ou trois premiers jours, il est préférable d'en prendre un seul comprimé (peu importe qu'il soit de 300 ou 500 mg, ça ne change pas grand-chose). Si on ressent une vague nausée, c'est<br /> bon signe: cela indique que l'organisme se purifie. De toute manière, ça ne dure pas. Ensuite, on peut augmenter les doses selon qu'on est plus ou moins sollicité sur le plan intellectuel ou<br /> physique.<br /> Pendant mon traitement, je continuais à travailler - beaucoup - et j'ai pris jusqu'à 8 comprimés de 300 mg par jour. Après le traitement, comme dans votre cas, il me semble qu'une cure de 3-4<br /> mois en prenant jusqu'à 2 g par jour vous aidera à bien remonter la pente. Si, à un moment donné, vous vous rendez compte que vous oubliez de prendre vos comprimés, eh bien ce sera sans doute<br /> parce que votre corps n'en aura plus besoin.<br /> <br /> <br /> <br />
J
Bonjour,je me permet de contacter Gilles pour avoir un avis.J'ai terminé mon ttt qui a duré 72 semaines,le 26 février,j'ai toujours de l'exema mais la forme revient peu à peu,on m'a conseillé de<br /> prendre dépurbase de nature et forme et quatuor de super diet.Avez vous des infos sur ces produits?<br /> cordialement<br /> et merci pour votre réponse
Répondre
A
<br /> <br /> Bonjour Jacqueline,<br /> <br /> <br /> je suis heureux pour vous d'apprendre que vous avez terminé votre traitement. Ce doit être un grand soulagement.<br /> <br /> <br /> Je ne connais pas les produits dont vous parlez - personnellement, j'ai pris de la spiruline pendant tout le traitement et après. Surtout, j'ai bu de grandes quantités d'eau pour éliminer les<br /> toxines, pendant et après le traitement.<br /> <br /> <br /> A en juger par le nom de ces produits, il s'agit de dépuratifs. Ça ne peut sans doute pas faire de mal en fin de traitement. Cependant, je ne suis pas médecin, simplement un ancien patient. Je ne<br /> me permettrais donc pas de donner un avis plus précis. Peut-être pourriez-vous justement demander son avis à votre médecin ?<br /> <br /> <br /> Amitiés,<br /> <br /> <br /> Gilles<br /> <br /> <br /> <br />